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~~ ~~ ~~ À la recherche du réel ~~ ~~ ~~

21 mars 2013

Sociétés bloquées

Le système est cohérent avec lui-même, quitte à soutenir à bout de bras les absurdités les plus évidentes.

Tentez donc de dire à votre manager qu'il a tort sur un point, et vous comprendrez ce qu'est la hiérarchie. Demandez alors à vos collègues de vous soutenir, et ça finira par entrer dans votre tête.

C'est peut-être un processus en évolution : la raison des Lumières a eu "raison" d'interroger la tradition, puis le bien et le mal, puis le beau, le grand et le vrai, et puis la raison elle-même comme l'un des processus cognitifs parmi d'autres. Mais arrivé à ce stade, on est alors obligé de retomber : l'ère numérique a beau tenter la fuite en avant en remplaçant la raison par une communication de + en + rapide, on tombe fatalement dans le grégarisme primaire, dans l'émotion de l'instant et dans les réactions en chaîne, le tout se noyant dans un relativisme intégral qui n'a même pas conscience de lui-même.

Toute la question est de savoir ce qui reste au bout de ce processus : Baudrillard envisage et invoque la singularité irréductible, il a sans doute raison. Mais à présent il est temps de préciser où celle-ci peut s'incarner:

- scénario plancher ou pessimiste : la vitalité animale, c'est une logique comportementale qui a le mérite d'une antériorité pluri-millénaire et dont on peut voir les mécanismes explicites et non hypocrites dans les documentaires animaliers. C'est aussi la loi du + fort, la loi de l'instinct, et sans doute la loi du talion "oeil pour oeil...". En fait, c'est à peu près pareil qu'aujourd'hui, mais en retirant les bons sentiments et l'hypocrisie.

- scnéario par le haut ou optimiste : la personnalité humaine individuelle doit devenir, plus que jamais, la valeur irréductible de référence de nos consciences en ces temps bouleversés. Personnellement, je ne vois pas d'alternative à la raison, et je pense qu'il est temps d'arrêter de percevoir l'intégration sociale et la maturité personnelle à l'aune de la soumission individuelle inconditionnelle envers l'ordre social existant. Donc je pense qu'il est urgent que la société cesse de sanctionner les quelques individus qui, en raisonnant, risquent de mettre en cause l'ordre social existant.

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12 mars 2013

Economie, marchés, réalité et séparation des activités bancaires

Autrefois, les gens interprétaient les chiffres économiques et ils en concluaient si les marchés financiers devaient monter ou baisser. Aujourd’hui, c’est juste l’inverse : les sociétés regardent les marchés financiers comme un thermomètre, et s’ils ne s’effondrent pas, c’est que les économies vont bien (et pas la peine de s’attarder sur les chiffres économiques, c’est le boulot des gérants de fonds)

Je continue à penser que le raisonnement d’olivier delamarche est bon dans l’absolu (à savoir qu’il n’y a aucune reprise économique et qu’on n’est pas près d’en voir la queue) mais que ce n’est pas pour autant que les marchés vont forcément s’effondrer (car les marchés seront shootés aux planches à billets, aujourd’hui comme demain)

Cela étant, l’absurdité de ce fonctionnement est telle qu’il devra y avoir des ajustements tôt ou tard. En Union soviétique, ça a qand même mis 70 ans avant de s’ajuster… J’espère que je vais pas devoir attendre aussi longtemps ^^

Pour le sujet de la séparation des banques, je continue à penser que 1/ c’est un détail et 2/ça ne se fera pas

 

En fait je pense que le problème actuel est que les signes de nos sociétés (l’argent, la respectabilité, la valeur, etc.) se sont affranchis de la réalité.

Le monde actuel est donc séparé en 2 :
- d’un côté, des signes autoréférencés qui évoluent en circuit fermé où tout se passe bien entre apparatchiks du système
- de l’autre côté, la réalité des peuples évolue toute seule sans levier de commande, c’est-à-dire qu’elle est à la dérive

Bien entendu, dans l’univers des signes, tout se passe positivement, et toute négativité est reléguée dans l’univers des peuples “arriérés”. A la limite, il pourrait y avoir simultanément une “réalité” officielle euphorique (des marchés en hausse, un progrès technologique extraordinaire, une libération des modes de vie, etc.) et un effondrement absolu des peuples laissés à l’abandon dans leur réalité primaire bien trop officieuse.

Bref, il n’y aura pas d’effondrement des marchés financiers car ils sont partis en orbite, comme des satellites, très loin du champ d’attraction de la réalité terrestre des peuples. Cela n’empêchera pas la réalité des peuples de se dégrader, mais officiellement tout ira très bien

6 mars 2013

Apple

J'aime pas Apple, mais je voudrais savoir quand cette boîte de malades retombera sur terre. Mon intuition, c'est que c'est pour bientôt. En même temps, mon intuition était que cette entreprise n'aurait jamais dû avoir un tel succès. Voici quand même mon scénario pour l'avenir.

Le marché du smartphone entre dans une phase de mass market à partir de 2013. Si Apple tient à garder sa part de marché de 20%, elle est obligée de baisser ses prix et ses marges. A contrario, Apple peut choisir de cultiver sa niche de fanboys, maintenant ainsi ses prix et ses marges au détriment de sa part de marché. Dans tous les cas, il faut choisir : c'est la part de marché du mass market OU les marges de la niche de luxe.

2012 a incarné une aberration pour Apple : le marché gagnait en volumes et Apple maintenait ses marges et sa part de marché. Ce n'était qu'une transition, probablement. 2013 incarne l'année du choix.

Le truc, c'est qu'Apple est culturellement un artisan, à la différence d'industriels comme samsung capables de noyer le monde entier sous des productions de masse. Même si Tim Cook décidait d'opter pour le mass market, il n'est pas du tout évident qu'apple saurait soutenir les process industriels.

Reste donc la stratégie de niche, à la Ferrari ou à la Porsche, qui a le mérite de la cohérence et d'un certain réalisme. Et puis, les fanboys seraient ravis de se retrouver entre eux. Le risque, ce serait qu'une grosse partie des clients actuels de la marque soient moins des Apple fanboys jusqu'auboutistes que des mougeons qui se sont fait bêtement plumés à l'époque où le choix était faible. Et maintenant que la concurrence Android et Windows phone répond présent, les mougeons risquent fort de s'envoler bien plus vite que le coeur irréductible des Apple fanboys.

Personnellement je pense qu'apple ne conquierra plus un seul nouveau client de smartphone. Quant au stock actuel de clients, j'estime qu'ils se répartissent 50/50 entre mougeons et fanboys irréductibles. Si le marché double et qu'apple stagne, sa part de marché passera mécaniquement de 20% à 10%. Et en supposant qu'il ne reste plus que les fanboys irréductibles , la part de marché tombera à 5%. Ce qui n'empêchera nullement Apple de vivre très bien. Mais cette drôle de boite retrouvera alors enfin sa dimension naturelle qu'elle n'aurait jamais dû quitter.

27 février 2013

Apple, la gueule de bois

apple n'a plus le momentum : même les apple fanboys de lachainetechno ont reconnu que la pomme restait sur le bas-côté de la route avec ses écrans minuscules
des écrans trop petits, aucun choix dans la gamme de terminaux, une interface iOS trop fermée et maintenant dépassée jusqu'à la ringardise, et toujours les mêmes tarifs stupidement délirants

Bientôt vont fleurir les gros titres sur le thème "iphones, les téléphones de la honte" :
- comment reconnaître un pigeon officiel dans une négociation ? c'est simple, si le mec a un iphone, vous pouvez le plumer jusquà l'os et il vous dira merci!
- comment savoir si la fille qu'on drague va avaler ? si elle a un iphone, c'est dans la poche, foncez!

 

Plus sérieusement, voici une réflexion sur l'avenir des OS de smartphones, relevée chez frandroid : Qui sera le troisième écosystème mobile aux côtés d’iOS et Android ?

et aussi, à propos de la mode du HTML5 chez firefox OS et consorts, voici un billet sur les avantages et inconvénients des webapps :  Web App Mobile Vs. Application Native ? Pas facile de trancher !

17 février 2013

Ce qu'on ne nous dit pas sur les smartphones...

 

Au sujet de la taille des écrans de smartphones, les vendeurs parlent de la diagonale en nombre de pouces. MAIS il est presque impossible de trouver sur internet les dimensions réelles des écrans, à savoir : longueur et largeur en nombre de cm, et surface réelle en nombres de cm2.

Voici donc quelques chiffres relevés sur le net 

- iphone 4 et 4S : 37 cm2 de surface d'écran 3.5", et l'écran n'occupe que 30% de la hauteur de l'appareil  (autant dire que le rapport surface utile / encombrement est très loin d'être optimisé)

- iphone 5 : 44 cm2 de surface d'écran 4", et l'écran n'occupe que 26% de la hauteur de l'appareil (c'est moins mauvais, mais toujours pas terrible)

- galaxy S2 : 52 cm2 de surface d'écran 4.3", et l'écran n'occupe que 30% de la hauteur de l'appareil 

- galaxy S3 : 64 cm2 de surface d'écran 4.8", et l'écran occupe 20% de la hauteur de l'appareil 

Bref, beaucoup de place perdue sur les iphones aux écrans à la fois trop petits et encombrants, et l'écran du GS3 est 50% plus grand que celui de l'iphone 5 alors que la hauteur d'encombrement du GS3 n'est que de 10% supérieure à l'iphone 5 (13.7 cm pour le GS3 vs. 12.4 cm pour l'iphone 5)

 

A noter l'excellente initiative de 01net qui tient un comparatif permanent et assez complet entre tous les smartphones : moins de 250€ / entre 250€ et 450€ / plus de 450€. Au sein d'une grille multicritères parfaitement transparente et objective, il n'est pas étonnant de retrouver l'iphone 5 en mauvaise place (10e rang) alors que les galaxy S3 et Note 2 sont en tête. 

 

Je retiens donc le wiko cink peax à 6.7/10 pour 169€, le nexus 4 à 7.6/10 pour 350€, le galaxy S3 à 8.3/10 pour 470€ et le galaxy Note 2 à 8.7/10 pour 520€. En intégrant le critère du prix, tous ces appareils obtiennent une note satisfaisante de 7.5/10, alors que l'iphone 5 est ramené à un très médiocre 5.7/10.

 

Ci-dessous un post relevé sur clubic, déplorant la pénurie en smartphones de moyenne gamme. Je partage son sentiment, à ceci près que je situe la moyenne gamme plutôt à 200/250€. Un peu comme pour les voitures, je trouve le marché trop concentré sur l'entrée de gamme et le haut de gamme au détriment du milieu de gamme.

"J'ai 33 ans et les moyens de m'acheter n'importe quel téléphone.

A cet âge j'ai besoin de la double SIM pour mon boulot, marre de leur blackberry qui ne me convient pas et marre de jongler avec 2 téléphones. Le jeu video sur un téléphone ne m'intéressant absolument pas, j'en cherche un qui soit puissant pour son OS et ses applications (pas 2 heures pour me sortir un mail ou m'afficher un PDF), capable de m'afficher sans lagger dans son défilement la météo, les news du jours, quelques pages internet, et de pouvoir lire des films et mp3 que je puise tranférer en drag and drop sans avoir a les réencoder (a + apple).

Ca me parait une utilisation raisonnable pour un utilisateur ni agé ni dans la dèche, non?

Je ne trouve pas de téléphone dans la gamme de prix des 300/400 euros, un vrai milieu de gamme costaud sur les perfs sans demander la lune et bien fini (joli écran etc). Le seul qui s'en approche est le HTC one S, au minimum à 500 euros, je n'ai pas envie de dépenser autant d'argent alors que je n'ai pas besoin de tant de puissance.

Reste le Nexus mais les couleurs de l'écran sont un peu fades et c'est à peu près tout"

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6 janvier 2013

Contre le relativisme : la nécessité d'une rigueur de la pensée

Quand la pensée perd pied, le relativisme et l'émotion instantanée de chacun prennent le relais. C'est peut-être humain mais certainement pas bien glorieux.

L'Eglise nous parle de politique, de morale sociale, ou de la philosophie d'aristote et de saint-thomas d'aquin. Mais outre qu'elle parle de ce qu'elle ne comprend visiblement pas, elle reste à côté de la seule chose qui devrait l'intéresser : Jésus, qu'elle ne mentionne à peu près jamais!!! Il faut dire que le discours de Jésus présente l'inconvénient d'être assez clair et directement compréhensible sans prêter le flanc au relativisme contemporain. Donc l'Eglise continue à répéter stérilement d'obscurs discours de philosophes qui lui sont étrangers.

Les politiciens ne font guère mieux qui se perdent en "pédagogie" autour du bien trop fameux "sentiment d'insécurité". Soit l'insécurité est une réalité objective et le "sentiment" n'a rien à y faire, soit l'insécurité est une pure illusion de certains esprits chagrins et le concept de "sentiment d'insécurité" donne bien trop de légitimité à cette illusion.

Il faut de la rigueur de pensée et une souplesse d'application. L'époque relativiste pratique malheureusment l'exact contraire de ce qu'il faudrait : une mollesse de pensée (écologie, humanitaire, tolérance, compassion, empathie, écoute, etc.) associée à une implacable rigueur d'application (normes administratives étroites, sanction contre l'individu isolé, dictature des sacro-saintes procédures, etc.).

Ce sont là les cailloux du petit poucet pour retrouver le chemin quand le moment sera venu, car il n'est visiblement pas encore temps de faire droit à la réalité.

14 décembre 2012

Scission des banques : une rude mesurette

Intellectuellement je déteste la monétisation actuellement pratiquée par la BCE en Europe à cause de la montagne de dettes que ça ne manquera pas de générer sans rien changer aux dysfonctionnements actuels de l’Europe (change extérieur, change intérieur, et charges excessives pesant sur les salariés)

MAIS la monétisation garantit à 100% l’absence de défaut des Etats européens tout en les dispensant de la moindre discipline à laquelle s’astreindre, donc il est probable qu’une telle solution aura les faveurs de 100% des élites et du peuple dans toute l’Europe

Au contraire, la scission des banques est bien plus difficile à réaliser, et elle ne garantit nullement l’absence de défaut des Etats européens.

Je pense donc comme stéphane soumier (le présentateur de bfmbusiness) que la scission des banques n’aura pas lieu. Mais contrairement à lui et à olivier berruyer, je ne suis pas du tout convaincu de l’efficacité d’une telle réforme : les dysfonctionnements européens et financiers sont à mon sens bien trop profonds pour ce qui n’est selon moi qu’une “rude mesurette”.

Nos banques resteront donc ce qu’elles sont aujourd’hui, la BCE continuera de monétiser aussi efficacement que stupidement, les différentiels de compétitivité intra-euro et extra-euro subsisteront, les déficits publics et les dettes publiques s’aggraveront fatalement, et par définition il n’y aura pas de défaut.

Au bout du processus, j’ai déjà écrit que je doute fort d’un scénario d’hyperinflation que ne manqueront pas d’annoncer certains théoriciens, car la récession s’annonce sur la vieille europe pour les 50 prochaines années et c’est pas les allocs versées aux détenteurs toujours plus nombreux du RSA qui feront monter les prix.

Olivier, mon frère Olivier, que vois-tu donc venir au bout de ce processus inéluctable d’endettement des vieux pays occidentaux ?

14 décembre 2012

Avec la BCE, on aura des dettes mais pas de défaut (enfin, je crois)

La monétisation actuellement pratiquée par la BCE correspond très probablement à une forme peu glorieuse de résolution d’un problème par sa suppression :
- c’est pas très enthousiasmant, car on préférerait une vraie résolution du problème
- mais c’est pourtant assez efficace et 100% cohérent “il n’y aura pas de défaut car tel est le bon plaisir de la BCE”

C’est vrai, on a l’impression d’un mauvais tour de passe-passe et que le retour à la réalité sera douloureux. Mais qu’en est-il réellement ?

En d’autres temps, des économistes voulaient indexer la monnaie sur une quantité définie de stock d’or
- avantage : une certaine visibilité de perspectives, une conviction que la monnaie “vaut quelque chose de réel” (alors même que l’or ne se mange pas et que sa valeur est parfaitement arbitraire)
- inconvénient : à vitesse de circulation inchangée de la monnaie, l’activité économique était artificiellement et funestement bridée

Cela fait plusieurs années que je m’interroge sur la définition de la réalité : si 100% d’une population convient que 2+2=7, que penser de la valeur “réelle” de 2+2 ???

Quand les dettes des Etats européens ont été attaquées par les marchés, quelle était leur valeur “réelle” ? Quelle est la valeur “réelle” de l’argent quand un chinois vit très confortablement en chine avec 300€ à 500€ alors qu’un européen a besoin de 2.000€/mois pour vivre simplement décemment ?

Quelle est la réalité de l’activité économique d’un pays quand on agrège dans le PIB le “travail” des administrations et les activités marchandes ? Quand il restera zéro industrie en france et qu’il n’y aura plus que des fonctionnaires et des retraités, quelle sera la réalité réelle du PIB qui continuera pourtant d’être publié ?

Quelle est la richesse réelle d’un pays comme la france ? Son argent ? son activité économique ? ou son stock d’infrastructures (routes, trains, institutions, langue parlée, etc…) ? ou la vitalité de sa population plus ou moins jeune, intelligente et dynamique ? ou sa foi en l’avenir, en l’homme ou en dieu ?

Bref, tout ça pour dire que le retour à la réalité est peut-être moins simple qu’il n’y paraît, même s’il est assez clair que la monétisation actuelle de la BCE correspond largement à une fuite en avant consistant absurdement à ajouter de la dette à de la dette.

Alors, oui, la BCE a réussi à casser le thermomètre des marchés financiers et il n’y a pas de quoi en être fier. Mais visiblement le thermomètre des marchés était truqué (cf. la sous-évaluation dramatique du yuan et du mark allemand) et il avait de sérieuses lacunes pour rendre compte de la réalité.

Reste la question finale : à quoi donc se vouer in fine ? que restera-t-il au terme de ces multiples tours de passe-passe politiques et financiers ? Au bout de la négociabilité infinie de toutes choses et du relativisme intégral en tout domaine, quelle singularité irréductible émergera à la marée basse de nos illusions collectives ?

Perso, je pense qu'on ne fera pas l'économie d'une réflexion sur le sens de la vie, sur la nature de la condition humaine et sur la personne humaine mesure de toutes choses. Que dites-vous qu'est la vie ? qui dites-vous qu'est l'homme ? A moins, bien entendu, qu'on se contente de passer d'un mensonge à un autre, d'une illusion à une autre, ce qui ne serait pas totalement inédit dans l'Histoire de l'humanité...

17 juillet 2012

Aux sources de ma quête de réalité

un lien youtube au sujet du danger de l'islam et de sa méconnaissance occidentale

un forum de comploteurs avérés qui s'étaient organisés pour mentir et agresser sur le net en traitant leurs interlocuteurs de "paranos"

l'an 2000, où ma parole comptait pour zéro face à la volonté d'ignorance de mes interlocuteurs

les enfants juifs qu'il faut gazer si tel est l'ordre social, les pays du maghreb qu'il faut bombarder si tels sont les ordres, les amendes qu'il faut infliger si tel est le job

bref la réalité absolue contre la réalité sociale

et, enfin, la réalité de l'homme

voilà la trame, reste à remplir

6 juillet 2012

Choqué ? Pas choqué ? Optimiste ? Pessimiste ? Comment vous réagissez ?

Le temps est à l'émotion et à la réaction. Pour la pensée rationnelle, on repassera.

Peu importe que l'optimiste soit un imbécile heureux et le pessimiste un imbécile malheureux, l'époque veut cette dualité qui a l'avantage de préserver l'ordre des chose tel qu'il est. Et en avant les coups de gueule sans lendemain et les coups de coeur qui n'engagent à rien, on s'exprime, on se défoule comme devant un match de foot : sitôt dits, sitôt oubliés.

Et la réalité, alors ? Oh, ben, c'est bien trop ringard, c'est même pas virtuel. Et puis déjà, c'est limite raciste à la base, c'est national, c'est sexiste, c'est discriminant, et puis c'est lourd, c'est pas du tout drôle! Non, décidément, la réalité, c'est pour les pessimistes qui nous emmerdent. Nous, on veut bien des pessimistes, mais à condition qu'ils jouent leur rôle, à savoir des pessimistes explicites et qui ne croient pas trop à ce qu'ils disent. Par contre les tenants de la réalité, c'est des mauvais pessimistes, c'est des pessimistes qui ne lâcheront pas, bref c'est des méchants et peut-être même des criminels contre l'humanité!

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