Contre le relativisme : la nécessité d'une rigueur de la pensée
Quand la pensée perd pied, le relativisme et l'émotion instantanée de chacun prennent le relais. C'est peut-être humain mais certainement pas bien glorieux.
L'Eglise nous parle de politique, de morale sociale, ou de la philosophie d'aristote et de saint-thomas d'aquin. Mais outre qu'elle parle de ce qu'elle ne comprend visiblement pas, elle reste à côté de la seule chose qui devrait l'intéresser : Jésus, qu'elle ne mentionne à peu près jamais!!! Il faut dire que le discours de Jésus présente l'inconvénient d'être assez clair et directement compréhensible sans prêter le flanc au relativisme contemporain. Donc l'Eglise continue à répéter stérilement d'obscurs discours de philosophes qui lui sont étrangers.
Les politiciens ne font guère mieux qui se perdent en "pédagogie" autour du bien trop fameux "sentiment d'insécurité". Soit l'insécurité est une réalité objective et le "sentiment" n'a rien à y faire, soit l'insécurité est une pure illusion de certains esprits chagrins et le concept de "sentiment d'insécurité" donne bien trop de légitimité à cette illusion.
Il faut de la rigueur de pensée et une souplesse d'application. L'époque relativiste pratique malheureusment l'exact contraire de ce qu'il faudrait : une mollesse de pensée (écologie, humanitaire, tolérance, compassion, empathie, écoute, etc.) associée à une implacable rigueur d'application (normes administratives étroites, sanction contre l'individu isolé, dictature des sacro-saintes procédures, etc.).
Ce sont là les cailloux du petit poucet pour retrouver le chemin quand le moment sera venu, car il n'est visiblement pas encore temps de faire droit à la réalité.